Nuit agitée

Publié le par Jade & Joan

   
 

Nuit agitée
par Joan

 
     Seb, Yann et moi sommes sortis boire et faire la fête. Nous sommes dans la voiture de Seb et on rentre quelques part. On s'est bizarrement assis dans la caisse. Arno et moi sommes devant, et je suis assis à la place du mort. Mais c'est bien Seb, qui, assis derrière, conduit sa voiture.. Mes yeux me piquent, je n'arrive pas à les ouvrir, je suis bien trop fatigué. Je demande à Seb si je peux ouvrir la fenêtre, je veux rester éveillé. mais j'ai du mal à y parvenir, malgré le vent qui fouette mon visage à présent.
On ne voit rien à travers le pare-brise. Ce dernier est recouvert de neige ou de poussière. A mes côtés, Yann s'est endormi.

Nous sommes à présent dans un tunnel de béton qui tourne en tourbillon vers la droite et descend. Seb fonce à pleine vitesse. Tellement vite, qu'il roule sur la gauche, et nous frottons dangereusement sur le mur. Pour tout dire, des gerbes d'étincelles courent le long de la portière. Je lui crie de ralentir, il s'exécute, mais sans plus. On manque de se renverser.
Yann se réveille pendant que j'ordonne à Seb de tout stopper.

Finalement, on le guide à deux, nous qui sommes assis devant, et on arrive tant bien que mal à tourner au hasard des intersections dans ce dédale souterrain. Nous finirons par tourner à gauche au dernier carrefour.
Puis, nous arrivons dans un cul de sac, qui se révèle être un petit garage où est garée une autre voiture. On sort. Nous rigolons, et inspectons également l'état de notre voiture. celle-ci est de forme carrée, et cabossée. Puis se transforme en 2CV. je la pousse devant la voiture dejà garée, et elle finit de se transformer en 2CV Dragster.
Auparavant, Seb m'a demandé si le gardien était là. Comme s'il avait accès à tous les garages de ce gigantesque labyrinthe souterrain. Il a peur de se prendre une amende pour stationnement interdit.

NOIR

    Je suis dans le petit jardin, chez mes parents. Un petit chien blanc tout fou joue à mes pieds. C'est une petite chienne. Je la prends dans mes bras, et lui parle, lui demandant surtout comment elle s'appelle. Je lui donne alors des tas de noms. Finalement j'opte pour Capette ou Gapette.
Je l'emporte dans l'autre jardin, où je retrouve ma grand-mère, ma mère et ma soeur, avec également tout plein de chiens inconnus. C'est tout à fait normal apparemment.
La petite chienne appartiendrait à une amie.
Alors nous jouons tous avec les chiens.

Je demande même comment Blacky, un hypothétique chien du voisin, un gros chien noir ici, peut maintenant venir dans le jardin, vu que ses maîtres ont construit une structure métallique verte qui bouche le passage. Ma soeur me répond qu'il passe par le terrain de football (?) En fait, une ouverture qui se situe en haut de la structure verte (une sorte de trou dans un grillage qui fait anti-chambre). Il est assez souple, me dit-elle. En effet, l'ouverture proprement dite se situe assez haut pour un chien.

Puis je vais dans la chambre d'ami, c'est-à-dire mon ancienne chambre.
Là, Cathy m'attend.
On discute, on a plaisir à se revoir. Nous sommes assis, et je mets de la musique (du saxophone). On parle et on se caresse les bras. Nous sommes curieusement complices et très tendres. Elle rigole en me touchant deux boutons d'acnés sur le front. Je rigole en retour.
Elle me dit que c'est mon tour, et me rappelle le temps où je l'aurai appelée la calculette.
Elle, a un visage parfait. Elle est jolie, elle sent bon. Je suis ivre.
Ma mère passe dans la pièce, alors que je suis en train d'expliquer mon premier rêve à Cathy. Ne voulant pas montrer que je suis ivre, je lui parle à l'oreille. Nous sommes de plus en plus complices. Elle me caresse de nouveau ces deux boutons.
Je vais à la salle de bain pour les faire éclater car ils commencent à m'énerver.
Depuis la salle de bain, je peux entendre Cathy et ma mère discuter sur un fond de guitare.
Moi je perce le premier bouton devant une glace.
Du jus blanc en sort, puis un truc rond et blanc et très gros tente de sortir. J'arrête. J'ai peur d'avoir attaquer un organe sensible.
Et puis je presse de nouveau. Une grosse boule blanche filandreuse de la taille d'une balle de tennis, avec un truc noir dedans, sort. Ca fait mal. Je m'essuie le front du revers de la main et regarde la boule.
En réalité, sous le jus blanc, se cache un hameçon. Puis je distingue même un porte-clé avec une petite clé de contact.

Je cours dans la chambre en criant :
"Mais regardez ce que j'ai dans la tête! Depuis 10 ans!"
J'ai beau répéter la même phrase plusieurs fois.
Elles s'en foutent.

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Publié dans On the road

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O
Vraiment bizarre cet article... Je ne sais pas si ça reflète un etat d'esprit mais ça semble un peu perturbé...
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